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DJI RS3 : Mon retour d’expérience après plusieurs mois d’utilisation

Quand on commence à s'équiper sérieusement en matériel vidéo, un stabilisateur devient rapidement un incontournable. Pour ma part, j’ai choisi le DJI RS3, un modèle réputé pour sa polyvalence, son efficacité et son format compact. Et honnêtement, je prends beaucoup de plaisir à l’utiliser au quotidien, que ce soit pour des tournages dynamiques, des plans soignés ou même des projets plus personnels. Mais après plusieurs mois d'utilisation, je peux aussi dire que certains manques se font sentir, notamment l’absence de stabilisation verticale. Et avec un peu de recul, je me dis que j’aurais peut-être dû investir dans le RS4, malgré le prix plus élevé.

Pourquoi j’ai choisi le DJI RS3

Le choix s’est fait assez naturellement. Le RS3 est le successeur du RS2, très apprécié dans le milieu pro. Il est conçu pour les créateurs de contenu, vidéastes et vidéastes freelance qui veulent un bon rapport performance/poids/prix.

Ce qui m’a convaincu :

  • Sa facilité d’utilisation (mise en route rapide, verrouillage automatique des axes, écran tactile clair)

  • Sa compatibilité avec mon boîtier Sony A7SIII, que j’utilise énormément en tournage

  • Son poids contenu, ce qui permet de shooter longtemps sans se ruiner les bras

  • La réputation de fiabilité de DJI, notamment sur la stabilité et les moteurs

Les caractéristiques techniques clés

Quelques specs importantes à connaître :

  • Charge utile max : jusqu’à 3 kg — largement suffisant pour un hybride + optique pro

  • Autonomie : environ 12 heures avec la batterie standard

  • Écran tactile OLED 1.8” pour contrôler les réglages directement sur le stabilisateur

  • Bluetooth Shutter Control : pour lancer l’enregistrement sans câble

  • Modes intégrés : Pan Follow, Tilt Follow, FPV, 3D Roll 360, Timelapse, Track, etc.

  • Application mobile Ronin très complète pour paramétrer les mouvements ou les moteurs

C’est clairement un outil très bien pensé pour le terrain, que ce soit pour du contenu rapide ou des plans plus techniques.

Ce que j’adore avec le RS3

1. La réactivité

Le RS3 est extrêmement fluide. Il réagit immédiatement à mes mouvements sans à-coups. J’ai souvent shooté en marchant, courant ou dans des espaces serrés, et le résultat reste propre. Il aide vraiment à donner du rythme sans dégrader la qualité visuelle.

2. Le système de verrouillage automatique

Quand tu allumes le RS3, les bras se déverrouillent tout seuls, et quand tu l’éteins, ils se verrouillent de nouveau automatiquement. C’est un détail, mais en tournage, ça fait gagner un temps précieux.

3. L’ergonomie générale

Même en montage rapide ou sans suivi autofocus, la prise en main reste stable. Et le poids bien réparti permet de tenir longtemps sans trop de fatigue. J’ai fait des journées de 6-8 heures avec, sans souffrir.

4. La connectivité fluide

Le contrôle via l’app DJI Ronin est intuitif. Tu peux lancer un track automatique, faire des timelapses complexes, ou ajuster les moteurs selon le poids de ton setup. C’est un vrai plus si tu veux affiner ta stabilisation.

Le vrai point faible : pas de stabilisation verticale

Mais voilà. Après plusieurs projets et quelques tournages en extérieur, une limite m’a sauté aux yeux : le RS3 ne gère pas les mouvements verticaux (vertical axis stabilization). Et ça, ça se voit à l’image.

Même si tu marches proprement, il y a toujours un léger mouvement haut-bas qui trahit le pas du cadreur. Alors oui, on peut corriger ça en post-prod avec de la stabilisation logicielle, mais ce n’est jamais aussi propre qu’une vraie stabilisation physique verticale.

Et c’est là que le DJI RS4 ou le RS4 Pro entrent en jeu. Ces modèles embarquent un module d’axe vertical qui permet de gommer complètement le rebond lié à la marche. Résultat : des mouvements plus cinématiques, plus « smooth », sans effort.

Avec le recul, je me dis que j’aurais pu mettre quelques centaines d’euros de plus pour avoir ce niveau de fluidité. Surtout quand on veut professionnaliser sa pratique et proposer des images irréprochables à ses clients.

Est-ce que je regrette mon achat ? Pas vraiment.

Même si le RS3 a ses limites, je ne regrette pas mon choix. Il reste un excellent stabilisateur pour :

  • les vidéastes en solo

  • les tournages en run-and-gun

  • les formats courts (réseaux, interviews, docu)

  • les débutants qui veulent apprendre à stabiliser proprement

Il m’a permis de progresser, d’expérimenter, de livrer des vidéos de qualité. Et je pense que je continuerai à l’utiliser sur des projets où la légèreté prime sur la perfection cinématographique.

À qui je le recommande (et à qui non)

Le DJI RS3 est parfait si :

  • Tu travailles en hybride (Sony, Canon, Lumix…)

  • Tu veux un stabilisateur léger, rapide et fiable

  • Tu fais du contenu créatif, des vidéos de mariage, des clips, du reportage

En revanche, si tu veux :

  • Filmer des plans type cinéma avec mouvement vertical fluide

  • Monter des configs plus lourdes (boîtier + cage + follow focus + moniteur)

  • Avoir la meilleure stabilisation possible sans compromis

… alors le RS4 (ou RS4 Pro) te conviendra mieux. Tu paieras plus cher, mais tu gagnes en précision et en confort de tournage.

En Conclusion

Le DJI RS3 reste un excellent stabilisateur que je recommande chaudement. Il m’a beaucoup aidé à structurer mes tournages, à gagner du temps, à professionnaliser mes rendus, et à me sentir plus libre dans mes mouvements.

Mais si tu sais déjà que tu veux pousser la fluidité au maximum, notamment sur les mouvements verticaux, garde en tête la limite du RS3. À long terme, selon ton niveau ou ton type de production, le RS4 pourrait être un meilleur investissement.

Quoi qu’il en soit, l’important reste toujours le même : maîtriser son outil, connaître ses forces, ses faiblesses, et surtout adapter ton tournage à ce que tu veux raconter à l’image.

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