Une interface pensée pour le travail collaboratif
C’est peut-être l’un des premiers déclics que j’ai eus avec Figma : tout se passe dans le cloud.
Pas besoin d’enregistrer des fichiers, de partager des .fig par mail ou de se demander si on est bien sur la bonne version. L’application peut être téléchargée ou bien utilisé depuis un moteur de recherche, soit par n’importe quel ordinateur. Tout le monde peut travailler en temps réel sur la même interface. Que ce soit un développeur, un client ou un collègue, chacun peut commenter, suggérer ou modifier dans un seul et même espace.
💡 Exemple concret : sur Loftely, notre développeur front pouvait me ping directement dans la maquette pour poser une question. Fini les allers-retours inutiles par Slack ou email.
Une prise en main rapide, même pour les non-designers
Je ne suis pas designer UI de formation. J’ai une culture graphique, une vision produit, mais je ne maîtrise pas tous les codes de la direction artistique. Et pourtant, avec Figma, je peux créer des interfaces propres, logiques, cohérentes, même sans être un expert du pixel perfect.
L’outil est intuitif, avec une logique de composants, de contraintes et de styles qui devient vite naturelle. Il ne m’a fallu que quelques jours pour vraiment comprendre comment structurer un design système simple et le réutiliser efficacement.
Prototyper rapidement une idée (et la tester)
Un des aspects les plus puissants de Figma, c’est la possibilité de prototyper directement depuis la maquette.
Tu peux ajouter des interactions, des transitions, créer des flux de navigation… le tout sans coder. Pour moi qui dois souvent présenter des idées de parcours utilisateur à mes clients ou associés, c’est un gain de temps énorme.
Et surtout : ça rend les choses concrètes. On ne reste pas dans la théorie d’un wireframe ou d’une user flow. On vit l’interface, même si elle est encore fictive.
Un lien naturel entre le design et le développement
Quand tu bosses avec une équipe technique, l’un des grands enjeux, c’est la traduction du design en code.
Avec Figma, cette passerelle est fluide. Les développeurs peuvent inspecter chaque élément, voir les tailles, les paddings, les couleurs, copier les propriétés CSS… Et si tu utilises des librairies UI comme Tailwind ou Material Design, tu peux même créer des systèmes cohérents avec les composants existants.
🎯 Je ne l’ai pas encore testé, mais je sais que si je créer une interface Figma en pensant directement au système de composants Tailwind. Un dev back pourra rapidement poser l’UI de base, sans même être expert en front.
Une communauté riche, une bibliothèque de ressources immense
Un autre point fort de Figma que j’ai découvert rapidement : sa communauté.
Besoin d’un kit d’interface iOS ? D’un design système prêt à l’emploi ? D’un template de dashboard ou de landing page ? Il y a tout sur la communauté Figma, souvent en accès gratuit. Et ça, quand tu dois aller vite ou que tu veux t’inspirer de bonnes pratiques, c’est précieux.
Personnellement, j’ai intégré plusieurs UI kits dans mes projets, que j’ai ensuite adaptés pour correspondre à mes besoins. Ce n’est pas du copier-coller, mais du gagnant-gagnant entre rapidité et personnalisation.
Figma, plus qu’un outil, un levier créatif
Au final, ce que je retiens surtout, c’est que Figma a changé ma manière de concevoir mes projets digitaux.
Il a fluidifié ma création, m’a permis d’aller plus vite tout en restant rigoureux, et m’a offert une meilleure communication avec mes équipes.
Je ne dis pas que c’est l’outil parfait pour tout le monde. Mais si tu bosses dans le digital, que tu es entrepreneur, marketeur, chef de projet ou même dev, tu gagneras beaucoup à l’essayer.
En Résumé
Collaboratif par nature
Accessible même sans background design
Idéal pour prototyper, tester, et itérer
Bridge parfait entre design et code
Riche en templates, plugins et ressources communautaires
Un outil stratégique, pas juste graphique