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Mon utilisation du Sony A7S III : un allié créatif au quotidien

caméra sony A7SIII macro photographie bannière production
Le Sony A7S III, lancé en 2020, s’est rapidement imposé comme une référence incontournable dans le monde de la vidéo professionnelle. Grâce à ses performances en basse lumière, sa flexibilité en postproduction et sa robustesse, il est devenu mon outil de travail principal, que ce soit pour du contenu commercial, du documentaire ou des projets plus créatifs.

Pourquoi j’ai choisi le Sony A7S III

Avant de passer au A7S III, j’utilisais principalement le Sony A7 III, qui m’avait déjà convaincu par sa qualité d’image et sa polyvalence. Cependant, mes projets vidéo devenant de plus en plus exigeants — notamment en conditions de faible luminosité et avec des besoins en ralenti fluide — j’ai décidé de passer à un modèle spécifiquement conçu pour la vidéo. Le Sony A7S III cochait toutes les cases :

  • Capteur plein format de 12,1 Mpx optimisé pour la vidéo

  • Enregistrement en 4K jusqu’à 120fps

  • Profils d’image comme le S-Log3 ou HLG pour une plus grande latitude en étalonnage

  • Excellente montée en ISO, jusqu’à 409 600 ISO

  • Double slot CFexpress Type A / SD UHS-II

  • Stabilisation intégrée sur 5 axes

Une bête de course en basse lumière

L’un des points les plus bluffants du A7S III est sa gestion exceptionnelle des basses lumières. Je travaille souvent sur des tournages en lumière naturelle ou en configuration légère, et le fait de pouvoir monter jusqu’à 12 800 ISO (voire plus) sans bruit excessif change totalement la donne. Cela me permet de gagner du temps en installation, d’éviter les éclairages artificiels intrusifs, et surtout de garder une ambiance naturelle dans mes prises.

Exemple concret : lors d’un tournage de nuit pour un clip musical, j’ai pu filmer en 4K 60fps avec une seule lampe LED portable. Le rendu était propre, détaillé, sans artefacts ni bruit gênant. C’est dans ce genre de contexte que le A7S III prend tout son sens.

Une ergonomie pensée pour les vidéastes

Le nouvel écran orientable du A7S III est une vraie amélioration par rapport aux générations précédentes. Il facilite la prise de vue en solo, notamment pour les plans à main levée, les vlogs ou les interviews. L’interface tactile, bien que parfois un peu lente, permet une navigation rapide entre les menus.

Autre point fort : les menus repensés, bien plus clairs et logiques que ceux des anciens boîtiers Sony. Cela peut paraître anecdotique, mais quand on travaille dans le feu de l’action, avoir un accès rapide aux réglages essentiels est un vrai gain de temps.

Des formats d’enregistrement flexibles

Le A7S III offre un large choix de codecs et de formats d’enregistrement, ce qui me permet d’adapter les réglages en fonction des projets :

  • 4K 10 bits 4:2:2 en XAVC S-I pour les vidéos à forte latitude colorimétrique

  • All-Intra ou Long GOP selon les besoins en postproduction

  • 120fps en 4K ou 240fps en Full HD pour des ralentis ultra fluides

  • Enregistrement en RAW 16 bits via HDMI si besoin d’un workflow très poussé

Cette diversité me permet de jongler entre les formats légers pour des projets web et des formats plus lourds pour des productions cinématographiques ou publicitaires.

L’autofocus ultra efficace

L’un des grands atouts de Sony, c’est son autofocus hybride rapide et précis. Le A7S III ne déroge pas à la règle, avec un suivi du visage et des yeux extrêmement fiable, même en mouvement. Sur des interviews ou des plans avec de la profondeur de champ réduite, je n’ai plus besoin de faire de la mise au point manuelle à chaque prise.

Cela change complètement mon flux de travail, surtout lorsque je travaille seul sans assistant caméra.

Une autonomie et une fiabilité rassurantes

Avec les batteries Z de Sony, je peux tourner pendant plusieurs heures sans me soucier de recharger. Le boîtier chauffe très peu, même lors de longues sessions en 4K 60 ou 120 fps, ce qui est un point crucial pour moi. Je n’ai jamais eu à arrêter un tournage pour cause de surchauffe, ce qui n’était pas le cas avec certains modèles concurrents.

De plus, la double sortie HDMI + enregistrement interne simultané me permet d’utiliser un moniteur externe tout en gardant une sauvegarde interne fiable.

Les limites à connaître

Aucun boîtier n’est parfait, et le A7S III a aussi ses limites. Voici celles que j’ai rencontrées :

  • Le prix élevé, surtout si l’on ajoute les cartes CFexpress Type A, assez coûteuses.

  • La résolution photo limitée à 12 Mpx, ce qui n’en fait pas un choix idéal pour les photographes orientés impression ou grand format.

  • Poids et encombrement, légèrement supérieurs à l’A7 III, notamment avec certains objectifs G Master.

Mais en tant que vidéaste, ces concessions sont largement compensées par la qualité et la stabilité du boîtier.

Mon setup idéal autour du A7S III

Voici une configuration que j’utilise régulièrement autour du A7S III :

  • Objectif 24-70mm f/2.8 GM II pour sa polyvalence

  • Micro Rode VideoMic NTG pour l’audio directionnel

  • Moniteur externe Atomos Ninja V pour les tournages RAW ou les tournages client

  • Gimbal DJI RS 3 pour les plans stabilisés

  • Filtre ND variable pour gérer l’exposition en plein jour

Avec ce setup, je couvre 90% des besoins de mes projets, du corporate à la publicité en passant par les courts-métrages.

Conclusion : un outil taillé pour les créateurs exigeants

Le Sony A7S III est plus qu’un simple appareil photo hybride. C’est un véritable outil de production vidéo professionnelle, fiable, performant et capable de s’adapter à une grande variété de situations. Son excellence en basse lumière, sa richesse de formats, sa stabilisation et son autofocus précis en font une référence sur le marché.

Si vous êtes vidéaste, créateur de contenu ou réalisateur indépendant, le A7S III mérite clairement votre attention. Il m’accompagne désormais sur tous mes projets, et je ne peux plus m’en passer.

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